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L’église actuelle avait été consacrée à Saint Marcel lors
de son édification au début du XIIIème siècle, sur le site
d’un hôpital pour pestiférés. Depuis la fin du XVIIème
siècle elle est vouée à l’Assomption de la Sainte Vierge.
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Elle abrite encore une statue naïve remarquable
ci-dessous, «Notre Dame de la Mountado»
(XIVème siècle), qui fut jadis l’objet
d’un culte fervent.
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A l’origine moulins lainiers puis bladiers* de Férioles,
ils le restèrent jusqu’en 1867. Ils devinrent alors
station de pompage en eau potable pour la ville
de Narbonne.
*à blé
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Une concession gratuite fut à l’époque accordée à
Moussan en compensation du passage de la conduite
sur le territoire de la commune. Aujourd’hui une
centrale hydroélectrique a investi les lieux.
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Exemple majestueux d’architecture de la
IIIème République, la mairie a été édifiée en 1893.
Elle était alors flanquée par l’école des garçons,
qui maintenant abrite la Médiathèque municipale
inaugurée en 2009.
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Si le bâtiment a peu changé, il est aujourd’hui
abondamment pavoisé et fleuri.
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Erigé au lendemain de la Grande Guerre, il porte
maintenant les noms des morts des deux conflits mondiaux.
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Le Monument aux Morts est rapidement
devenu l’un des cœurs du village et est
encore le lieu de nombreuses
commémorations.
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La fonction de l’écluse est surtout préventive. Une écluse-
barrage a en effet protégé Narbonne dès le XVIIIème
siècle, avant même le creusement du canal de la Robine.
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Etabli sur un pech*, le hameau de Moussoulens
domine une ancienne terre à blé entre les deux bras
de l’Aude (puis entre l’Aude et la Robine). Non loin,
le Bouissou est de longue date un lieu de baignade
pour la jeunesse moussanaise.
*éminence topographique ou hauteur.
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Cette route menait en fait au bac et à la maison du passeur.
Une aire de battage des grains («l’aïré» ou «l’eïre»)
occupait l’espace de l’actuel parking de la Maison pour tous.
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C’est directement dans la rue que les propriétaires
préparaient le matériel des vendanges et entretenaient
le matériel de cave.
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Elle est maintenant dénommée Place de la Séparation,
en commémoration de la loi de 1905 affirmant la
séparation de l’Eglise et de l’Etat. La devise républicaine
au fronton de l’Eglise en porte témoignage. Elle était
très animée le soir, notamment après les prières du
mois de Marie*.
*Mai
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L’aspect de la place a peu changé. Elle a cependant
perdu l’Epicerie du XXème siècle, qui faisait également
office de débit de vins et liqueurs.
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