|
|
|
|
Pas de «halle» en 1907 sur l’emplacement de l’ancienne
Porte Notre-Dame. La halle a été édifiée dans les années
1980 suite à la démolition de la maison Sabarthès.
|
|
A gauche, la porte cochère voûtée en pierre
(portail de cave), avec sa clef de voûte et ses
coussinets sur jambages apparaissant en saillie, offre
un exemple typique et magnifique d’architecture
vernaculaire.
|
|
|
|
|
A l’époque l’eau coulait de cette fontaine dite «la pompe»
ou «la piale», abreuvoir pour les chevaux et lieu de
rendez-vous favori des villageois, jeunes comme anciens.
On y commentait la vie du village, à midi et «avant souper».
En 1825 la place s’appelait place Notre Dame.
La pompe a été installée en 1893.
|
|
La statue représente la République sous les traits de
Cérès. Les platanes ont été plantés plus tardivement.
Les bancs installés à la même époque ont maintenant
disparu et les figurants villageois qui «posaient» pour
le photographe ont fait place aux voitures.
|
|
|
|
|
Le pont de style Eiffel édifié en 1886 permettait à la ligne
de chemin de fer Narbonne-Bize de traverser l’Aude.
Cette ligne devait, à l’origine, être prolongée à travers
le Massif Central jusqu’à Paris. Tractés par des machines
à vapeur, les trains transportaient voyageurs et
marchandises avec un arrêt à la Halte de Moussan.
|
|
La païssière* de Moussoulens, qui traverse le lit de
l’Aude entre le pont de chemin de fer et l’écluse, est
déjà mentionnée dans un écrit de l’an 1314. Haut
lieu jadis de la pêche à l’alose (et peut-être aussi
parfois de la lamproie), elle servait en été
de plage aux jeunes Moussanais.
*Barrage à plan incliné («palsière» en patois local)
|
|
|
|
|
A l’ extrême droite du cliché, on aperçoit l’ancienne maison
de l’octroi. C’était la première maison à l’entrée du village.
Jusqu’à la Révolution française elle abritait le Percepteur
de l’octroi*.
*octroi: taxe d’entrée acquittée sur toutes les marchandises.
|
|
Ce chemin est ensuite devenu un lieu de promenade
si prisé – on faisait le «tour de la Promenade» -
qu’on l’appelle toujours ainsi.
|
|
|
|
|
Les enfants ne pourraient plus maintenant jouer
au milieu de la rue...
|
|
...mais le figuier est toujours là!
|
|
|
|
Le cheval de labeur...
|
|
...est devenu un compagnon de loisirs.
|
|
|
|
|
Elle est restée la rue des commerces. Après le café on
trouvait en 1904 une épicerie, un boucher, un laitier, un
bourrelier, un maréchal ferrant...
|
|
La Grande Rue est devenue rue du Premier mai et l’on y
compte encore la poste et une épicerie.
|
|
|
|
La voirie était loin d’être impeccable! On distingue au sol
des pignes et du crottin de cheval, promptement ramassé
par les jardiniers.
|
|
L’un des deux cafés du village, devenu foyer municipal
par la suite, occupait alors l’emplacement du bureau
de poste actuel. La poste se trouvait quant à elle
dans la rue de la Mairie.
|
|
|
|
|
Sur l’emplacement d’un très ancien hameau fortifié,
le château de Védilhan (la graphie Sédilhan n’est
pas attestée), symbole de la prospérité viticole de
la fin du XIXème siècle, a été édifié en 1894 sur
l’initiative de Gabriel Fayet et de son fils Gustave,
qui fut par ailleurs à l’origine de la restauration de
l’Abbaye de Fontfroide.
|
|
Toujours propriété de leurs descendants, le château,
son parc, ses communs ainsi que sa cave demeurent
au centre d’un important domaine viticole.
Le couronnement de la toiture a disparu
lors d’une restauration.
|